Extrait de mon journal 2013 - J’ai quitté l’Algérie. À Annaba, je suis montée dans un taxi collectif. Ce jour là nous n’étions que deux. Disons pas vraiment un taxi officiel mais un “fraudeur” comme on les appelle. Un quidam qui pour arrondir ses fins de mois, souvent difficiles en Algérie, fait le transfert des frontières. C’est illégal mais c’est le seul moyen de passer la frontière par voie terrestre, pas de bus, pas de train, pas de taxi officiel non plus.